Coucou les p'tits clous,
En ce qui concerne la pratique féminine, c'est vrai que le delta est plutôt un sport masculin, et pourtant quel dommage ! Mesdames, vous volez très bien, en accompagnant plus la masse d'air et en vous battant moins avec elle, c'est très visible en l'air. Des Françoise Dieuzede, des Stella, des Monique Pavy, des Laurence etc, etc, ce sont toutes des pilotes d'exception et pas taillées comme des Stallone, loin de là. Souvent, le problème se situe au niveau de la taille du matériel car il existe peu d'ailes pour des pilotes de 55 kg et moins. Itou pour la largeur des certains montants profilés, qu'une main fine a plus de mal saisir qu'un battoir de gros lourd...
Ceci étant, les Deltistes étant plutôt des animaux grégaires, courtois et galants, vous n'aurez aucun mal à trouver une épaule secourable pour vous aider à porter votre aile au déco des Espranons, à Chamoux, au Col d'Ey etc... Bref, partout où il y a un peu de portage à faire (j'arrive bien à trouver des Masos pour me filer un coup main pour ma poutre (48 kg !)).
En ce qui concerne l'Ecole... ne commençons pas à opposer les quelques rares écoles qui restent ! Chacune ont leur côtés positifs.
Et comme cela a été dit, il vaut mieux privilégier la praticité des accès par rapport à son domicile, non seulement pour la phase initiale mais également pour la suite et le passage au niveau de pilote autonome.
Pour la pente Ecole de Prévol, quoiqu'on en dise, on gère déjà des virages (je sais j'y suis passé en 1992 avec des Spirales écoles - ça rajeunira personne… - qui devaient bien avoir une finesse de 5 !) et avec le bana-bana/remonte aile (qui n'existait pas à l'époque), on évite la phase la plus pénible de l'apprentissage. Pour les bi-places pédagogiques, je trouve que c'est au contraire une chance formidable de savoir si on a vraiment envie de voler et de continuer l'activité. (A titre personnel, j'ai commencé par un stage UCPA en 1988, qui n'en proposait pas et bien, à la fin de la première semaine, je ne savais toujours pas ce que c'était de voler... ce qui a conduit à un break de 4 ans...).
C'est vrai que le déco de Saint hil est impressionnant. Aujourd'hui encore, avec 15 ans de pratique, je suis incapable de monter sur ce tremplin sans avoir mon aile sur le dos... Mais il est très sûr, surtout pour les débutants et il évite beaucoup de sketches genre retour à la pente.
Pour la gestion de l'incidence, c'est une phase que tu as normalement dû apprendre à gérer en pente école. Et puis, pour passer son brevet, il faut avoir découvert plusieurs sites et donc plusieurs types de décollage, des tremplins, des pentus, des plats, des vents de travers, etc, etc...
Donc, pour le choix de ton école, encore une fois privilégie la praticité et la possiblité d'avoir par la suite des stages de perf I et perf II avec la même équipe pédagogique, ça facilitera ta progression.
Bienvenue chez les durs !
Patrick Chauve rigide Nantais.
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