Bonjour,
Question vessie, cela dépend vraiment des personnes. A titre personnel, sur des vols longs (pour moi, soit 4 / 5 h), je pars avec un camel back de 2 l qui est vide aux trois quart voire complètement à l'atterro, et je n'ai eu qu'une seule fois une envie irrépressible de sortir le matos.
Explication, au delà de la transpiration (que l'on constate en général quand on attend les conditions... ou la place dans la file d'attente du déco mais rarement en l'air) on évacue également beaucoup d'eau par la respiration.
Bon, revenons à nos moutons. Le problème est tout d'abord d'arriver à choper popaul... Eh oui, à haute altitude, l'air est frais voire plus et lui n'a pas du tout envie de mettre le bout du nez dehors... On peut dire qu'il est peu gaillard et tient plus du garçonnet que de Rocco.
De plus, avec les gants, le coquin fait du cache cache dans les différentes épaisseurs de vêtement...
Une fois le bazar en position, il faut arriver à relacher la prostate et là non plus, ce n'est pas évident, surtout quand la masse d'air commence à remuer et/ou qu'il faille contrer un virage non volontaire....
Bref, sur ma seule expérience après 10 mn de jokari à 2 500 m au dessus de Laragne, j'ai remballé le bousbir et je suis allé me poser 1 h plus tard.
Bon, j'ai rarement mis aussi peu de temps à me défaire de mon harnais pour me ruer vers un endroit à peu près tranquille pour me soulager...
En revanche pour ceux à qui cela arrive régulièrement les systèmes présentés plus haut ont une véritable utilité... Quelle rage de devoir se poser et rater un vol d'exception pour un problème de mixion !
Bons et longs vols à tous...
Amicalement
Patrick
CRN