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>>> Deltaplane VJ 23


Accueil bible » Deltaplane : Vj 23

Si vous avez des informations complémentaires (ex : spécificité du pilotage, particularités diverses, photos...) sur le deltaplane Vj 23 fabriqué par Volmer, ajoutez votre commentaire (en bas de page) ou écrivez nous:

Fiche deltaplane : Vj 23
Nom :
VJ 23
Fabricant :
Volmer
Année :
1970
Niveau de pilotage :
-
Manuel :
-
Document(s) :
vj23-doc.pdf
 
Modèle :
-
Surface (m²) :
-
Envergure(m) :
-
Allongement :
-
Poids de l'aile (kg) :
-
Poids pilote mini (kg) :
-
Poids pilote maxi (kg) :
-
Vitesse mini (km/h) :
-
Vitesse maxi (km/h) :
-
Finesse maxi (L/H) :
-
Vitesse à finesse maxi (km/h) :
     -
Taux de chute mini (m/s) :
     -
Longueur pliée (m) :
-
Longueur mini (m) :
-
Nombre de lattes :
-
Angle de nez (°) :
-

Commentaires

François
14/09/2005

Le vj23 est un PUL construit en tubes alu et métallique pour la structure, et en bois pour l'aile.
Cette dernière est une aile cantiveler, donc pas de haubanage. A l'époque de sa sortie, le vj23 a littéralement explosé le record de vol libre de l'époque (si on pouvait toutefois parler de « vol ») en tenant l'air 45min à partir d'une dune d'une vingtaine de mètre de hauteur sur la côte californienne.
Cet appareil n'a jamais était construit en usine, mais conçu pour la construction amateur, de très nombreux plans ont été vendus.

Pour info, c'est avec une version motorisé (décollage et atterrissage à pied !) de cet appareil que la première traversée de la manche par un ulm à été effectué !!!



 
08/10/2006

Traduction de "Mechanix Illustrated" d'Avril 1973
Article écrit par Wayne Thoms

Les planeurs décollables à pied ont véritablement pris leur essor avec les pionniers de l'aviation de la première heure qui dévalaient les dunes de sable pour améliorer la technologie en vue du vol motorisé.
Un des premiers vols planés en PUL reconnue eut lieu le 28 Aout 1883. Il fut effectué par J. Montgoméry près de San Diego. Quelques années après, en 1891, Otto Lilienthal essayait ses planeurs.
Récemment, con a assisté à un renouveau de cette philosophie de vol. Par exemple, il y a deux ans, un rassemblement spontanné de 15 PUL a eu lieu sur la côte ouest (NDA : on est aux Etats Unis). La plupart des participants n'avaient pas réaliser qu'ils étaient si nombreux à voler dans le coin.
Désormais le mouvement est lancé. Tous les dimanches ensoleillés, on trouve une large collection de PUL le long des dunes de sables situées à trois petits kilomètres au sud de l'aéroport international de Los Angeles. Actuellement, ce sport se répand rapidement à travers le pays _ partout là où l'homme a une fascination pour le vol.
C'est un sport de plein air à bas coût. Alors que la forme des PUL évoluent depuis les cerfs volants géants jusqu'aux ailes volantes biplans, nous sommes en présence d'un des plus évolués. Il (NDA : le VJ 23) est conçu de manière très professionnel,entièrement testé en vol et à porté des constructeurs amateurs.
Conçu par Volmer Jensen et Irv Culver, sa réalisation à coûté à Jensen à peu près 400$ en fourniture. Le temps total de construction est estimé à trois mois de construction en temps libre. Par ailleurs, Jensen est un constructeur professionnel qui vole dans un hydravion conçu et construit par lui même. Il a construit son premier il y a 40 ans (NDA : voir le VJ 11) et en a construit de nombreux autres depuis. Culver est un aérodynamicien qui a conçu le le profil du VJ 23 SwingWing et a fait l'étude en fatigue (NDA : vérification suffisamment rare dans ce domaine aéro pour être souligné...).
La plupart des PUL glissent jusqu'en bas de la pente en quelques secondes ou tiennent le long du relief quand le vent est suffisamment soutenu. Ce qui distingue le SwingWing des autres PUL est sa capacité inhabituelle à se maintenir en l'air. Avec un vent modeste d'une trentaine de km/h, le pilote décolle de lui même en moins de deux ou trois pas, et ensuite vole aussi longtemps qu'il put se maintenir dans la partie ascendante.
Lors d'une démonstration du SwingWing, Jensen est resté en l'air pendant plus de 40 minutes, volant le long et devant une dune d'une altitude de 35 ft (10 m) d'une longueur de 300 yards. La pente de 23° avait l'air d'avoir un excellent rendement idéal pour le vol dynamique.
La vitesse de croisière est comprise entre 25 et 40 km/h, mais pour atterrir, il suffit de se poser face au vent (NDA : aucun commentaire quand au technique de vol de l'époque...!). L'atterrissage se fait en un ou deux pas. Habituellement, l'atterrissage se fait à cause de l'affaiblissement du vent.
Pour les vols de courte durée, le pilote est suspendu par des jambières, mais on peut utiliser un harnais assis avec un siège pour des vols plus longs. Le poids total du SwingWing est de 100 lbs (NDA : 45kg), ce qu semble être un peu lourd à décoller et à poser. Les pilotes, cependant, affirment que ce n'est pas le cas. Le SwingWing peut convenir à des pilotes pesant jusqu'à 200lbs (NDA : 91 kg), mais plus le pilote sera léger mieux se sera.
Le VJ23 se pilote avec la seule main droite à l'aide d'un manche, qui coordonne les ailerons, la dérive et la profondeur. Ce système de contrôle est le secret du caractère sécuritaire du SwingWing. Beaucoup de PUL sont pilotés par déplacement du centre de gravité. Selon Jensen, le problème est qu'avec une aile assez large capable de soaring, il est impossible de se déplacer assez loin du trapèze pour créer de la portance une fois que l'aile a pris une inclinaison suffisante. La conséquence est alors une instabilité spirale et un plongeon jusqu'à ce que l'aile heurte le sol. Jensen pense que c'est une mauvaise idée de voler sous un planeur que l'on ne contrôle pas à une hauteur plus haute que nos jambes peuvent encaisser.
Il n'est pas nécessaire d'être détenteur d'un quelconque brevet pour voler en PUL. Bien que le prototype du VJ23 porte le numero d'enregistrement N474VJ de la Federal Aviation Administration, l'enregistrement, ainsi qu'aucun brevet, ne sont nécessaires. Losque Jensen a entamé la construction du SwingWing, il a contacté la FAA (NDA : équivalent de la DGAC en France) pour savoir si un enregistrement dans la catégorie expérimentale était nécessaire. Après l'examination du SwingWing, un membre de la FAA a estimé que, selon lui, ce devait être le cas si l'appareil était capable de faire du soaring sur de longues distances et à de hautes altitudes, ce qui n'est pas le cas. Plus tard, la FAA a décidé que les PUL, tout comme le parachutisme, ne pénétraient pas de manière significative dans l'espace aérien et donc ne nécessitaient pas de brevet pour les piloter.
Tandis qu'un pilote expérimenté trouvera le pilotage du SwingWing relativement facile, un constructeur sans heure de vol pourra apprendre de lui même. Il devra bien sûr commencer par des vols courts, faciles, atterrir avec du vent, et faire des virages peu inclinés. Jensen note que parce que la vitesse d'évolution se situe entre 16 et 25 mph, la plupart des pilotes d'avion ont un peu de difficulté au début car ils ne sont pas habitués à voler à si basses vitesses. Un simple indicateur de vitesse est fixé près du manche.
Le VJ23 a une envergure de 9,88 mètres d'envergure et une longueur de 4,96 mètres. L'aile cantiveler a une épaisseur relative de 16%, éliminant ainsi le renfort par cables ou haubanages. Les ailes, la queue, la dérive les plans fixes et la profondeur seront ????????, tandis que l'appareil démonté est conçu pour être monté en 30 minutes. Les roues, qui ont étaient fabriquées sur mesure afin d'être les plus légères possible, ne sont pas nécessaire en vol mais rendent le maniement au sol plus facile sur l'aire de décollage. Si le pilote rate son atterrissage et tombe, le VJ23 pourra atterrir sur ses roues en glissant sur le ventre_le ventre du pilote en fait. Il n' y aucun élément structurelle placé directement derrière le pilote qui pourrait le blesser.
Le VJ23 est un des PUL les plus aboutis et il est reconnu pour être l'un des plus sûrs de la nouvelle vague de PUL. Pour le construire il faut acquérir une liasse de plans et un numéro de série auprès de Volmer Jensen, mais aussi une maitrise de la construction bois et certaines compétences.
Les fournitures. Vous n'aurez pas besoin d'avoir de grandes provisions. Vous construirez votre aile en deux parties de 4.88 mètres et vous l'assemblerez avec trois boulons juste avant le vol. La poutre de queue, un tube d'aluminium de diamètre 10 cm et de 4m de long.
Les outils. Le VJ 23 est fait en majorité en bois, tout comme un mdèle réduit, mais en plus facile à construire. En plus des otuils manuels que vous trouverez dans tous les bons magasins de bricolage, vous aurez besoin d'une scie a chantourner, une scie à ruban et une scie circulaire. Une perceuse à colonne pourrait être utile, mais une perceuse à main pourra faire l'affaire.
Aile et empennage. Les ailes, qui pésent 15 kilos chacune, sont dimensionnées avec un facteur de charge limite de 2G et un facteur de charge ultime de 3G-plus que les charges qui seront vues au court de la vie de l'appareil. Le bord d'attaque de l'aile est fabriqué avec un contre plaqué de 1mm, qui est particulièrement beau non peint. Les nervures de bord d'attaque sont en contreplaqué marine de 1cm d'épaisseur, tandis que le spruce (NDA : c'est un type de bois utilisé courammant en construction aéronautique eut égard à sa résistance spécifique) pour les nervures de l'empennage, et des baguettes pour le longeron de l'aile. Jensen n'utilise pas d'epoxy pour le VJ23, preferrant la colle blanche a laquelle il fait pleinement confiance depuis des années. Les ailes et les empennages sont entoilés avec un dacron aéronautique vendu sous le nom de Ceconite, un tissu léger de 1.8oz/sqrd (NDA : pour info, le dacron utilisé sur les ailes delta actuelles est de type 5.8oz/sqrd). L'aile est considérée simple surface car l'intrados du bord de fuite n'est pas entoilé, une considération aérodynamqie qui facilite aussi la construction. Pas besoin de lardage car ????? (NDA : je n'ai pas réussi à traduire le terme anglais). Appliquer le tissu sans le tendre, ensuite appliquer un enduit afin d'assurer l'étanchéité. Le tissu peut alors être tendu à l'aide d'un fer à repasser mais en faisant attention à ne pas tomber dans l'excés. Jensen affirme que l'on peut en effet casser la structure.
Structure et tringlerie. La grande majorité des commandes peut être fabriquée sur plan en suivant les instructions de fabrication. De nombreux essais ont été effectués afin d'avoir un débattement correctes, et le résultat final est une conjugaison jugée correcte par Jensen entre la gouverne de direction, les ailerons et la profondeur. Ils sont conjugués entre eux afin d'avoir une seule commande de vol.
Le Swingwing a une finesse de 9, ce qui signifie qu'à sa vitesse de meilleur angle de plané (18 à 20 mph) il volera jusqu'à 9 fois sa hauteur. Les performances sont modestes comparées aux planeurs traditionnels, certains d'entre eux ayant une finesse de 40. Cela explique pourquoi le VJ23 est docile et facile à piloter.
Avec les 40 années d'expèrience de Jensen en matière de construction de planeurs, le Swingwing semble être un appareil idal pour le constructeur amateur qui s'intéresse aux différentes facettes de l'aviation. Avec le VJ 2", on peut voler partout où il y a une coline avec un terrain d'atterrissage assez grand et une petite brise. C'est le moyen idéal pour apprendre les véritables bases du pilotage. Comme le dit Volmer Jensen lui même, " c'est le sport le plus régénérant. Dès que vos pieds ont quitté le sol, même à quelques mètres, vous avez l'impression de voler à 300 mètres au dessus du sol"



Guillaume
01/04/2011

Version motorisée :